Notre week-end de l'Ascension - Du 26 au 29 Mai 2022
Nous l'attendions depuis longtemps ce grand week-end de l'Ascension, et bien voilà, c'est fait, encore un beau projet réalisé. Le GRP 65 : GR de pays des Cascades, landes et tourbières, circuit de 65 kilomètres (mais nous en ferons 77 en 4 jours) permettant de relier Royère de Vassivière à Bourganeuf en passant par St Pierre Bellevue, Saint Pardoux Morterolles, Faux Mazuras, St Martin Château, St Junien la Bregère. Le circuit permet de visiter de nombreux sites naturels et monuments remarquables de la région : tourbières, cascade des Jarrauds, moulin d'Augerolles, tour Zizim, pont de planche en granit, croix, églises, sites inscrits des Gorges du Verger et des Roches du Mazuras, etc... Nous ne sommes pas en itinérance, nous ne le ferons donc pas en boucle mais toutes les étapes y seront.
Jeudi 26 Mai : rendez-vous à La Nocelière à 6 h 30 pour charger les bagages et avec 19 personnes, les 2 minibus seront bien remplis. Le Kangoo de l'intendance (la vaisselle, les courses, la plancha, la bouteille de gaz, etc, etc....) essaie de nous montrer le chemin en prenant les devants !
Après 2 heures de route, nous arrivons à St Junien La Brégère pour cette première étape du GRP 65 vers St Martin Château (10 km)...
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L'église St Genest de St Junien la Brégère |
Saint-Junien-la-Brégère dépendait de l'ancien archiprêtré de Bénévent. Humbauld, évêque de Limoges, donna cette église au monastère d'Aureil vers la fin du 11e siècle. Edifiée au début du 13e siècle, l'église présente une nef de trois travées précédée par un clocher-porche et terminée par un chevet plat, avec une chapelle adventice du 15e siècle. L'élément le plus imposant est le clocher-porche au fond duquel s'ouvre un portail de type limousin, composé de deux voussures en arc brisé retombant sur des chapiteaux à crochets, et une voussure d'encadrement. L'absence de chapiteau-frise doit être soulignée comme une exception à la tradition limousine. Deux écussons surmontent le portail : l'un est sculpté de trois étoiles, l'autre de deux lions passant. L'intérieur est voûté sur croisées d'ogives contemporaines de la construction, ce qui est rare. Chapiteaux sculptés de feuillages ou croch
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Ça "fouinasse" ! mais le soleil finira par pointer Les Quasimodos sont sortis, Soeur Yvette nous protège pour la pause-café |
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Crédit photo : ostensions-Eymoutiers |
L'église romane de Saint-Martin-Château, construite aux XIIe et XIIIe siècles, puis remaniée aux XVe et XVIIe siècles, domine la campagne. Son clocher, carré à l’extérieur, rond à l’intérieur, est totalement isolé du reste de l’édifice, ce qui est rare en Creuse. A l'inverse, son toit en bardeaux de bois est typique de la région. A voir : un enfeu en arc brisé abritant un gisant dans le mur extérieur sud et une Vierge peinte sur un socle de granit à l’entrée du cimetière attenant à l'église.
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10 km pour ce matin, nous pique-niquerons à St Martin Château Il doit faire frais à la Cascade des Jarrauds, nous irons tout à l'heure |
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Aujourd'hui, c'est Lysiane et Marc qui ont assumé le portage de repas mais la veille, ils avaient déjà bien mis "les mains à la pâte" pour sa préparation |
Tout près de l'église, ce premier déjeuner est une vrai bénédiction.
Et nous partons vers la cascade des Jarrauds pour un aller-retour d'à peine 2 km.
La Cascade des Jarrauds : patrimoine hydroélectrique
La Maulde qui prend sa source sur le plateau de Millevaches et alimente de nombreux barrages dont ceux de Vassivière et de l'Artige et de micro-centrales dont celle des Jarrauds, est depuis longtemps utilisée pour la production d'hydroélectricité
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Cet ouvrage métallique, près de la passerelle, est une vanne qui sert à réguler la quantité d'eau prélevée dans la rivière et à assurer l'entretien du canal |
Ce canal de dérivation (à gauche) fut construit en 1894. En détournant une partie de l'eau de la Maulde, il fait fonctionner la micro-centrale des Jarrauds située quelques centaines de mètres en aval (site privé non accessible au public).
La formation des reliefs actuels est le résultat de plusieurs millions d'années de mouvements géologiques et de phénomènes d'érosions. L'ère quaternaire marquée par l'alternance de longues périodes de gel et de dégel, a favorisé le creusement des vallées dont celle de la Maulde. L'érosion naturelle des reliefs par l'eau a terminé de façonner le paysage vallonné de St Martin Château.
La Cascade des Jarrauds résulte de ces phénomènes d'érosion et continue à être modifiée. Des formations particulières appelées "cupules ou marmites" (dépressions de forme ronde ou ovoïde) ont été creusées dans la roche au cours des siècles par des tourbillons d'eau, chargés de sable et de graviers, au fort pouvoir abrasif. Haute de 15 mètres, elle constitue un événement dans le paysage de la vallée. Après avoir circulé sur de grandes dalles de granite, l'eau chute au pied de la falaise dans un bassin naturel réputé insondable. En aval, la Maulde reste tumultueuse, elle joue avec les blocs rocheux qui créent un peu plus loin une plateforme naturelle accessible au public.
La source de la Maulde est située sur la commune de Gentioux-Pigerolles (Creuse). D'abord calme et sinueuse, elle devient rapide et tumultueuse en se frayant un chemin entre les deux éperons rocheux sur lesquels ont été bâtis St Martin Château et Le Monteil. Après un trajet Est-Ouest d'environ 69 km, elle se jette dans la Vienne juste en amont de la commune de St Léonard de Noblat (Haute-Vienne). L'accès à la cascade des Jarrauds offre aux visiteurs une mosaïque de paysages dominés par une ambiance forestière et minérale bucolique. Aulnes, érables, hêtres et chênes se mêlent sur un sol où les blocs de granite affleurant sont recouverts de mousses et de lichens. Ce chemin pavé de granite mène à un ancien moulin à eau qui servait essentiellement à fabriquer de la farine. Il est aujourd'hui reconverti en maison d'habitation (site privé). Sa présence atteste que ce site est connu et fréquenté depuis fort longtemps.
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Un pont-planche |
Les ponts-planches sont généralement composés d'un ou plusieurs blocs de granite taillés en forme de planche d'où sont appellation "pont-planche" et reposent sur des piles de pierre dressées dans le lit du cours d'eau. Ils devaient être solides car, autrefois, les animaux les empruntaient pour passer d'une berge à l'autre.
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Pays de cascades.... |
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Une pensée pour Mr Arlaud... de Lussac ! |
Et après une vingtaine de kilomètres pour cette première journée, la soirée s'annonce très agréable avec un bon dîner pris en commun au poste central !
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Ca ne fait pas rire le chef-cuistot de droite ! |
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Jean-Yves prend les choses très au sérieux |
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La nuit tombe sur le lac de Vassivière |
Vendredi 27 Mai : c'est reparti pour une deuxième journée
Nous repartons de St Junien La Brégère pour remonter sur Bourganeuf (13 km) et nous ferons un détour aux Roches de Mazuras.
Le château de La Villatte a été vraisemblablement construit au XIIIè ou XIVe siècle. Au XVIè siècle, le fief de La Villatte appartient à la famille de Courjac, au siècle suivant, à la famille de Faye, puis à la fin du XVIIè siècle à la famille de Pichard. En 1689, prise de possession par Charles de David, du fief de La Villatte et après 1750, ce fief, par mariage, passe à la famille de Chateauneuf...
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Château au lieu-dit La Villatte |
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Nous admirons les plants de nos futurs sapins de Noël et de futures forêts |
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La pause-café |
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La chapelle de Mazuras |
La chapelle, surmontée d'un clocher mur à pignon triangulaire et d'une arcade, comprend une petit nef rectangulaire plafonnée. A l'intérieur, le pavement est décoré de pierres tombales, ornées de croix. Le 8 Septembre, fête de la Nativité de Notre-Dame, une procession se rendait de la chapelle aux Roches de Mazuras. La chapelle accueillit en 1945 le tournage du film "Le Pays sans étoiles", avec notamment Gérard Philippe.
Les Roches de Mazuras : site classé depuis 1936 et inventorié en ZNIEFF, cet imposant chaos rocheux constitué par l'émergence d'un filon de quartz blanc, était utilisé comme carrière. Du haut de leur 626 mètres, les roches couvertes de landes offrent une vue panoramique sur la vallée.
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Je comprends mieux pourquoi ils traînent toujours ces deux-là ! |
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Le portage de repas est arrivé, c'est l'heure du pique-nique |
Ça déconne un peu aujourd'hui avec Josiane et Fifi, même pas de table pour manger, on se demande où ils ont passé la matinée. Ils auraient pu nous trouver un endroit plus confortable....
Maintenant, visite du Musée de l'électrification à Bourganeuf mais avant, un peu d'histoire :
En 1884, l'ingénieur électricien Ernest Lamy, résidant à Paris vient à Bourganeuf (qui comptait alors 4000 habitants) pour effectuer une démonstration d'éclairage par l'électricité dans les locaux de la mairie. Il utilisa pour cela des accumulateurs électriques et une lampe à incandescence. Le 29 Janvier 1885, lors de la grande foire de Bourganeuf, il renouvela ses expériences avec succès. Séduit, le maire Michel Salmet, autorisé par son Conseil Municipal lors d'une séance extraordinaire, signa une convention avec Ernest Lamy pour l'éclairage de la commune et des particuliers qui le souhaitaient.
Pour remplacer les lampes à "huile de roche" qui éclairaient Bourganeuf, Ernest Lamy s'associa avec Marcel Misme, propriétaire d'une installation hydraulique située au lieu-dit "La Grand'Eau". C'est ainsi que le 9 Mai 1886, Bourganeuf devint la 3ème ville française à être entièrement électrifiée.
Et les Jarrauds dans tout ça ?
Les eaux du Verger, qui actionnaient la dynamo de la première usine, furent trop basses l'été suivant pour alimenter correctement les 60 lanternes de Bourganeuf. On songea donc à La Maulde au niveau de la Cascade des Jarrauds dont la hauteur de chute permettrait d'assurer une production largement suffisante. Toutefois, la distance entre Bourganeuf et ce site (14 kilomètres) constituait à l'époque un obstacle de taille.
Quelques photos du musée
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Transformateur auxiliaire 1960 triphasé 50Hz 40 KVA |
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Dynamo Thury 110 volts - 180 ampères - Schneider et Cie - Le Creuset 1897 Dépôt Electropolis Mulhouse |
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Turbine Pelton Employée dans les installation de haute chute, un injecteur placé au bout de la conduite forcée envoie un jet d'eau à très haute pression dans des augets en forme de cuillère la roue est placée sous un capot. |
La fin de l'histoire : à la suite d'expériences entre Creil et Paris en 1885, l'ingénieur Marcel Deprez du syndicat français d''électricité (bientôt membre de l'Académie des Sciences) avait conclu à la possibilité de transmettre des puissances de 100 chevaux vapeurs jusqu'à une distance de 50 km. Consulté pour ce projet, l'ingénieur Deprez assura que le transport de l'électricité entre la Cascade des Jarrauds et Bourganeuf était réalisable puis dirigea les travaux entre Juillet 1888 et Avril 1889, notamment grâce au concours financier du Baron de Rotschild. L'éclairage de Bourganeuf comportait alors 106 lampes : éclairage des rues, église, mairie, café...
Dès lors, Bourganeuf devint l'une des premières villes d'Europe à recevoir l'électricité en courant continu avec un lieu de production éloigné. Pour couronner cette prouesse technique, la première ligne téléphonique de la région relia les installations des Jarrauds et de Bourganeuf, alors que l'utilisation commerciale du téléphone en France datait seulement de 1879. L'usine alimentera directement la ville jusqu'à la dernière guerre. Depuis la nationalisation du réseau en 1946, elle produit annuellement un million 400 000 KWH.
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La Chapelle de l'Arrier (Bourganeuf) - Construction du 17ème Inscrite aux Monuments Historiques le 15 Septembre 1937 La chapelle se compose d'une nef couverte par une charpente avec plafond, flanquée du côté sud par quatre petites chapelles voûtées en berceau. En 1573 la chapelle était une cure. Les Pénitents Blancs s'y établirent après l'avoir restaurée. Des parties anciennes sont encore visibles : baies en tiers-point, contreforts rappelant des voûtes disparues et ayant peut-être soutenu une tour de clocher. Dans le soubassement, à l'extérieur, deux écussons sur pierre sont des restes de pierres tombales.
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L'église St Jean Baptiste de Bourganeuf |
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Si seulement.... |
Collée à l'hôtel de ville, ancien château de la commanderie hospitalière fondée au XIIème siècle, l'église est au départ strictement réservée aux frères hospitaliers. Au fil du temps, elle devient l'église paroissiale de Bourganeuf. Des travaux d'embellissement et d'agrandissement lui permettent de marquer la puissance de Bourganeuf, devenu dès 1427 chef-lieu de la langue Auvergne. Son portail de granite, largement altéré par le temps et l'incendie des années 1930 qui a détruit la commanderie, demeure un témoin de son histoire.
Les murs intérieurs sont peints de frises colorées, croix de Malte et médaillons. L'ancien confessionnal a été transformé en vitrine abritant précieusement la couronne de la vierge de la Chapelle du Puy (située plus haut dans la ville), des reliquaires et autres objets religieux. L'élément majeur est cependant l'orgue, le plus ancien de la région et qui recèle mystérieusement d'anciens parchemins dans certains de ses tuyaux.
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Et il nous fallait bien cette petite pause pour nous requinquer un peu
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Et ce soir, c'est saucisses - merguez - mogettes.....
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Et Marguerite aime toujours les oiseaux.... |
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Mais Josiane devrait s'approcher des toilettes ???? |
Samedi 28 Mai : 3ème journée, nous partons de Bourganeuf vers Morterolles, avec un petit détour à l'étang de Bourdeau, puis après notre portage de repas, nous reprendrons la direction d'Augerolles ou les plus courageux descendront au moulin et aux cascades (Total de la journée : environ 23 km)
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Le lieu n'est pas forcément beau mais bien pratiques pour s'asseoir ces billons ! |
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Et quand il y a une place pour deux, bien évidemment..... |
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La Présence Verte est arrivée ! |
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Les nappes nomades sont étendues |
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Tout le monde se régale |
Jeannine et Yannick ont du faire du repérage ce matin, ils se sont dit "cette petite allée forestière devrait bien leur plaire". Il faut dire que l'endroit n'est pas désagréable et nous apprécions de manger avec de la vraie vaisselle...
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Magnifique tourbière où il y avait beaucoup de choses à découvrir |
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Des montagnes de Droséras |
La droséra à feuilles rondes ou rossolis à feuilles rondes est une plante carnivore typique des zone de tourbières. Cette plante présente une rosette de feuilles garnies de poils rougeâtres terminés par des glandes en forme d'ampoules.
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La Linaigrette |
La linaigrette, Eriophorum angustifolium, est aussi appelée "jonc à duvet" ou "lin des marais" dans le langage populaire. Cette plante est très résistante au froid, d'où son emploi régulier dans les décors aquatiques continentaux et de montagne. Cette plante contribue à consolider les berges en milieu naturel. Son inflorescence est d'abord vert brunâtre à anthères jaune vif puis, quand elle est parvenue à maturité, elle se transforme en une houppe soyeuse d'un blanc pur, telle un touffe de coton.
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JBB, on a pensé à toi ? |
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Le moulin d'Augerolles
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Le moulin, reconstruit en 2006, présente les caractéristiques architecturales suivantes : toit à double pente recouverte de chaume - murs en pierres sèches à double pignon - petites ouvertures en pignon - porte étroite et lucarne en meurtrière à l'opposé - sol dallé reposant sur poutres de granite.
Pour cette avant dernière journée, c'est bamboche.....
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On commence par l'apéro |
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Direction le restaurant au Lac de Vassivière |
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Trop bonne cette crème brûlée (à défaut de profiteroles !) |
Dimanche 29 Mai : dernière journée, nous partirons d'Augerolles en direction des Bordes en passant par Royère de Vassivière (16 km)
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Non Sébastien, tu ne la décolleras pas ! |
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La randonnée-buissonnière |
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Bravo, Marc a mis sa petite pierre à l'édifice |
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Les toilettes vertes |
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Nouveau jeu pour Patrick : la pêche à la fourchette |
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Présence Verte est arrivée, c'est l'heure du pique-nique |
Mais Fifi a du monter la tête à Marie-Thé pour ne pas aller en repérage des lieux pour le pique-nique ! il aurait au moins pu aller couper l'herbe....
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Pas trop envie de rentrer dans cette maison ! |
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Porte-clés original |
Et voilà un petit compte-rendu de ce beau périple sur le GRP 65 qui, avec les petits détours, nous a mis environ 77 km sous les pieds. Merci à vous toutes et à vous tous pour tous les bons moments passés ensemble et aux personnes qui ont œuvré à la préparation et à la bonne organisation de ce séjour.
Les photos du stagiaire :
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A l'affût des orchidées |
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Ce couple de mamy-papy est content de papoter avec ces randonneurs de passage |
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Trop rigolote cette tournée de vaisselle |
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Jean-Yves est passé déposer ses économies |
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Germaine et Firmin font lits à part |
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Les kilomètres l'ont épuisé |
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Il vérifie s'il ne tremble pas trop |
1 que de jolies fleurs,de jolis paysages,de bons souvenirs,vraiment des petites vacances ce week-end! Mais attention,n'allez pas penser que Germaine et Firmin sont........vous voyez de qui je veux parler!!!! encore une fois,merci Bibiche pour tous ces commentaires et ces photos, accompagnée de son stagiaire.À bientôt les Escarp'Haims.
RépondreSupprimerDes fleurs, des paysages, des souvenirs plein la tête, ouiiiii des petites vacances pas très loin de chez nous et une organisation au TOP - à refaire sans modération - merci à vous toutes et tous pour ces moments de partage
Supprimer2 véhicules 9 places, 5 mobiles homes, 19 randonneurs la truffe au vent, l'express ravitailleuse bien achalandée, un barbecue et de la bonne humeur en pagaille, tous les ingrédients étaient au rendez-vous pour passer un super week-end colonie de vacances... Et avec tout ça les côtes n'ont fait peur à aucun mollet !!!! Les photos attestent de tous ces bons moments passés ensemble.
RépondreSupprimerPersonne n'est allé "raboter" les côtes la veille ! et puis il faut bien s'affûter les mollets pour la montagne, c'est un bon entraînement
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