Petite rando matinale dans la campagne brigueillaise et c'est parti pour une petite quinzaine de kilomètres...
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Têtes baissées... |
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Le fantasme de Jean-Luc est assouvi ! |
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Ces vaches sentent-elles le café ? |
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Cette caisse à outils n'a pas servi récemment ! |
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Le stagiaire en observation |
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Bien curieux ces petits champignons |
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J'ai préféré les rouges, et vous Josiane, Lysiane... |
Un peu d'histoire : Brigueil-le-Chantre se situe en limite du Poitou, du Limousin et du Berry. L'église Saint Hilaire est construite au XIIème siècle sur un promontoire dominant la vallée de l'Asse. Elle dépendait, à l'origine, du diocèse de Limoges et a été donnée en 1185 à la collégiale du Dorat. Le chantre de cette collégiale, l'un des personnages les plus importants du collège de chanoines, était bénéficiaire de cette paroisse. Cette situation a donné le nom actuel à la commune. La paroisse de Brigueil-le-Chantre est rattachée au Diocèse de Poitiers en 1801.
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L'église Saint-Hilaire |
Construite au XIIème siècle, en partie en bel appareil de pierres de taille, l'église a été remaniée au fil des siècles. Elle présente un plan rectangulaire simple. Elle se compose d'un clocher-porche, d'une nef unique et d'un chœur au chevet plat. Le clocher-porche constitue l'élément le plus remarquable et le plus imposant avec ses quatre niveaux. Le portail du clocher-porche est de type "limousin", assez profond et orné de trois tores retombant sur des colonnettes de même diamètre. Le chevet plat est percé d'un triplet composé de hautes baies étroites en plein cintre. La nef est également éclairée par des baies hautes et étroites.
Le décor et le mobilier : le décor sculpté se développe essentiellement sur le clocher-porche. Les chapiteaux du portail, à gauche, sont ornés d'un animal monstrueux et d'un atlante, personnage semblant porter avec ses bras l'arc situé au-dessus de lui. Au-dessus du portail, la corniche est soutenues par des modillons sculptés de têtes humaines et animales. Un cadran solaire, pouvant dater de la fin du Moyen-Age, orne le mur sud de la nef. A l'intérieur quelques chapiteaux conservent leurs sculptures gothiques représentant essentiellement des motifs végétaux. Dans le chœur, les lambris de bois ornés de "plis de serviettes" de la fin du Moyen-Age couvrent le bas des murs et s'achèvent avec deux sièges en bois, probablement du XVIIIème siècle, utilisés par les desservants. L'église conserve également une chaire à prêcher du XVIIIème, en bois, ornée de motifs végétaux d'une grande finesse. Les baies du chœur accueillent des vitraux du XIXème siècle représentant Saint-Hilaire, titulaire des lieux, Sainte Radegonde et Saint Joseph.
J'avais oublié le stagiaire....
La couleur du raisin m'importe peu, tant que je peux "bouloter" ce que la nature nous offre ! Les champignons échappent à la règle : ils sont seulement à admirer... Visiblement, il devait faire très chaud ce jour là, car Jean-Jacques avait tombé la chemise
RépondreSupprimerLa saison des cerises est bien loin, celle des pêches est terminée, celle des figues à voir (j'ai pensé à vous en Ariège, on en a bouloté quelques-unes, alors bienvenue au raisin : blanc, rouge, noir....On se demande si la vague de chaleur n'est pas revenue sur Brigueil ce jour-là : entre toi Lysiane, Josiane qui vous "débiaudez" dès le matin, et le Jean-Jacques qui veut montrer ses tablettes de chocolat !
SupprimerDebiauder? Et çà s’appelle aussi un fantasme.....alors Jean Jacques nous sort le grand jeu! En ce qui concerne le raisin,c’était plutôt le blanc et toujours de bons souvenirs ces randonnées.
RépondreSupprimerEt oui, le fantasme de Jean-Luc, c'était de te voir te "débiauder" ! La chaleur, c'est comme l'alcool, ça fait faire des bêtises....
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