Rando Moulismoise...

Moulismes, une position de frontière : sous l'Ancien Régime, Moulismes se situe en limite de plusieurs provinces et à la croisée de plusieurs grands chemins, en particulier celui de Limoges à Tours, appelé route des bœufs gras, emprunté par les marchands de bestiaux qui menaient leurs bêtes à Paris et celui de Confolens au Blanc, dit chemin des sauniers, emprunté par les marchands de sel. C'est autour de cette commune que nous ferons quelques 14 km et des broutilles avec 115 m de dénivelé...

Les araignées de mer sont plus jolies en vrai, n'est-ce pas Marc ?

 

Ces pauvres moutons sont époustouflés de voir ce qui se passe en face......

Doit-on faire confiance à ce pont ?

Pause-café avec pains au chocolat, merci aux généreux donateurs ?

Ce pont est beaucoup plus solide

pour la cramaillotte

La cueillette des fleurs de pissenlit 

Christiane et Evelyne....

... ... n'ont pas traîné pour se mettre au travail

Nous sommes bien à la campagne

A Moulismes, existait un bureau pour percevoir les traites, droits de douanes pour les marchandises circulant entre le Poitou (territoire dit des Provinces des cinq grosses fermes) et la Marche et le Limousin (territoire des provinces réputées étrangères). Le commerce des fromages de Montmorillon, des bœufs gras et des ovins de la Marche et du Limousin, des poteries de Thiat, des huiles locales et des productions plus lointaines a ainsi généré des emplois spécifiques : receveur, contrôleur, garde emballeur et brigade de surveillance. Les notaires écrivaient les contrats passés entre les marchands et les voituriers. De plus, de 1680 à 1720, le papier fabriqué à Montmorillon était contrôlé et marqué à Moulismes. Moulismes était une halte et des auberges, l'Ecu de France, le Cheval Blanc, la Croix Blanche, le Point du Jour, le Lion d'Or, accueillaient hommes, animaux et marchandises. La disparition des traites après la Révolution a entraîné leur fermeture progressive.

Le stagiaire barre sa voiture pour ouvrir la cage aux mésanges....