Quel courage ils ont ces pêcheurs des étangs de La Brenne pour pêcher par un temps pareil : il fait froid, le brouillard ne nous quitte pas de la matinée, mais nous allons passer un bon moment. Il suffisait de mettre les grosses chaussettes, les bottes fourrées, 4 ou 5 couches de vêtements, la grosse doudoune, les gants, le bonnet et prévoir café et petits gâteaux.... Exceptionnellement, Bruno Cavé nous a invités à découvrir une pêche d'étang traditionnelle sur sa propriété de la Grande Métairie de Notz Marafin. Après une présentation de sa propriété, nous avons donc été conviés à assister à la pêche d'un de ses étangs en nous expliquant le déroulement de cette pêche traditionnelle.
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Nous nous rendons à l'étang dans cette petite carriole |
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Ils sont frigorifiés ! |
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Le tri des poissons |
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On n'y voit pas à 10 mètres.... |
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Les poissons triés iront dans ces grands bacs |
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Des perches arc-en-ciel |
La perche arc-en-ciel est une espèce qui peut se montrer invasive. Depuis 2019, cette espèce est inscrite dans la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l'Union Européenne. En France, ce poisson est classé comme nuisible et ne doit donc être ni relâché, ni transporté vivant. Ceux de l'étang sont donnés aux sangliers.
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Un sandre |
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Ces braseros sont les bienvenus... |
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... pour nous réchauffer les pieds et les mains |
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Pause-café auprès des braseros |
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Les gros poissons arrivent... |
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... les carpes |
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Ils sont partis tendre le 2ème filet |
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Les pêcheurs perdus dans le brouillard |
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Fin de matinée, c'est toujours la purée.... |
Visite privée du Château de Notz-Marafin
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Visite privée du château de Notz-Marafin à Saulnay Merci à Mr Bruno Cavé pour la visite de ce château familial |
Un peu d'histoire : Louis de Marafin, conseiller et chambellan du roi, entreprit vers 1467 la construction du château de Notz qui succédait à un édifice antérieur. Par alliance, la terre passa aux familles Conningham puis de Barville. Lors de la vente de Notz, en 1750, le marquis de Vassé, seigneur de Mézières, exerça le retrait lignager et réunit la terre de Notz à celle de Mézières. En 1804, l'héritière de l'ancien marquisat de Mézières, la princesse de Talmont, veuve du chef vendéen, vendit l'ensemble à Jean-François Ladoucette et Nicolas Olry qui le revendirent aussitôt à Marc-Antoine Michel, dit Michel Jeune, également acquéreur d'Azay-le-Ferron.
Le château de Notz-Marafin était alors dit inhabitable. En 1833, Michel revendit ses terres de l'Indre à Mr Pradet, maître de forges, et à ses gendres Mrs Aubertot et Luzarche. Notz échut à Victor Luzarche qui fit reconstruire le château en 1834. Son successeur, François Cavé (1794-1875), est l'un des seuls industriels berrichons à avoir les honneurs du Petit Larousse. Ayant débuté dans une filature de Clignancourt, il fut un des fondateurs de l'industrie mécanique moderne, notamment dans le domaine des machines à vapeur. Il créa à Notz-Marafin une briqueterie dont la haute cheminée s'élève encore à proximité du château. Le château actuel, élevé sur les bases de l'ancienne construction, dont les douves et les fondations sont encore visibles, est de proportion inhabituelles avec ses trois niveaux rehaussés de combles. Les quatre tours avec toits à l'impériale coiffés de lanternons, l'alternance, dans la façade, de fenêtres à linteaux droits, cintrés ou à gâble gothique forment une alliance inattendue qui parvient à donner une certaine majesté à l'ensemble.
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Après le froid, le chaud.... Toasts, rillettes de carpe, terrine de carpe et filets de carpe fumée et l'apéro |
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La table pour les pêcheurs qui auront bien mérité le repas |
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Quelques éléments de décor du gîte |
Et maintenant, direction la Maison du Parc pour un délicieux repas....
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La friture de carpe |
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Avec un petit coup de Reuilly |
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Délicieuse tartine avec plein de bonnes choses dessus |
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Délicieuse crêpe avec plein de choses dedans et dessus Sauce chocolat, poires fondantes, amandes, CHANTILLY..... |
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Les grues sont figées de froid |
Quel beau reportage photo et très instructif. Le moment préféré étant le resto, bien sûr !! Miam miam !!
RépondreSupprimerAh c'est normal que pour toi, c'était le meilleur moment : tricheuse ! mais tu as raté l'apéro au gîte qui n'était pas mal non plus. Même sans soleil, j'ai réussi à faire quelques photos (ça, c'est pour le stagiaire ?)
SupprimerQuand nous sommes partis de Saint Germain sous un brouillard à couper au couteau nous ne savions pas trop dans quelle aventure nous nous engagions.
RépondreSupprimerDès notre arrivée monsieur Cavé nous a accueilli chaleureusement et nous a fait partagé son amour du patrimoine bâti et culturel
Nous avons vite oublié le brouillard et le froid et avons appris beaucoup sur l'organisation et la réglementation de la pêche en benne
Encore un bon moment passé ensemble
Vive les braseros....
SupprimerBelle randonnée. Belles photos. Commentaires très intéressants. Bravo. Amitiés Nathalie de Fontgombault
RépondreSupprimerDommage, un rayon de soleil dans le brouillard aurait été le bienvenu. Merci mon amie Fontgombaldienne et bizzzz
SupprimerBravo pour ces belles images, du beau boulot de grand reporter.Et qui nous,les absents ,nous fait ressentir l'ambiance de la journée .👍👏
RépondreSupprimerAussi, il faut vraiment y mettre de la bonne volonté, même quand il n'y a pas de soleil, qu'on a froid aux pieds et aux mains et SURTOUT, faire regretter à ceux qui n'étaient pas là.... Miam la friture de carpe, LES APEROS, la délicieuse tartine, la SUCULLENTE crêpe et tout ce qu'il y avait dessus !
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