Rando Haimsoise

A Haims et ses alentours, quelques rayons de soleil pour profiter des dernières belles couleurs d'automne, beaucoup trop de nuages mais qui n'ont pas apporté de pluie et une chance..... beaucoup trop d'eau qui stagne dans les chemins et dans les champs, et pas assez de pousse d'épine ? C'est parti pour 24 km et un minuscule dénivelé positif de 30 m mais nous commençons par 17 km avant le pique-nique...

Les chevaux ont mis leurs habits d'hiver

Saupoudrage de nuages

Inversement, les arbres se dénudent

Le Château de la Ferrandière (Jouhet) : l'absence de documents historiques concernant cette ancienne forteresse ne permettant pas de dater avec certitude ses origines, tout au plus sait-on qu'elle est citée vers 1250 parmi les biens de l'abbaye de St Savin donnés par Alphonse de Poitiers, et que sa construction pourrait remonter au XIème siècle. Les biens, étangs, brandes, garennes, cens, dîmes, etc... cités dans des actes de 1640-1757 de l'Abbaye de St Savin à propos de la seigneurie et des brandes de Rillé, concernent également le Château de La Ferrandière.  Site privé partiellement restauré, la légende veut qu'un serpent ailé y ait élu domicile durant de longs siècles pour protéger un trésor caché dans ses souterrains avant qu'un jeune soldat ne vienne l'en déloger et lui ôter la vie du fil de son épée. La propriété relevant de l'Abbaye de St Savin est adjugée comme Bien National en 1791 : la métairie et ses dépendances au lieu de La Ferrandière ainsi que trois étangs, le 21 mars, au Sr Duhautboutet et la maison de La Ferrandière et ses dépendances, le 2 Mai, à M. Butaud. La ferme dépendant de La Ferrandière, figurée au nord-ouest du château sur le cadastre  de 1840, qui correspond à la métairie vendue comme bien national en 1791, a aujourd'hui disparu. La maison appartenant à Paul de Marivault, cadastrée est mentionnée comme démolie en 1856 sur les matrices cadastrales. 

La Férandière (avec un seul r) est mentionnée sur la carte de Cassini, mais sans l'utilisation du symbole du fief. Sa présence est marquée entre des brandes au nord, des bois au sud et un vaste étang à l'Est. 

En 1976, l'abbé Reix donne la description suivant de l'état du château : "ce qui reste du château féodal de La Ferrandière est dans un état lamentable. La végétation viendra bientôt à bout des vieux murs qui subsistent. D'ailleurs, le propriétaire a déjà bien aidé à la ruine complète des bâtiments, ayant fait enlever les pierres sculptées surmontant la porte sud de la chapelle, le mur s'est en partie écroulé, faisant apparaître la grande brèche visible actuellement."

Le site a continué à se dégrader et à servir de carrière de pierres pour un autre château appartenant au même propriétaire. Il a ensuite été restauré et reconstruit dans les années 2000-2015. La porte de la chapelle a été refaite à neuf : la toiture est détruite et la voûte en mauvais état. Il reste une fenêtre couverte en plein cintre qui semble d'origine sur le mur sud et un triplet sur le mur est. Il n'était pas possible de voir l'état de l'autel maçonné qui menaçait de tomber en ruine (en 1976). A l'ouest de la chapelle est adossé une tour de plan carré en grande partie reconstruite. A l'ouest de cette tour se trouve le logis, reconstruit, puis une tour, de plan circulaire, qui correspond à ce qui a été appelé la tour centrale en 1973-1976 et qui est figurée sur des cartes postales du début du 20ème siècle. Plus à l'ouest, se trouve une dernière tour de plan circulaire, en grande partie arasée. (Site Patrimoine et inventaire de Nouvelle Aquitaine qui mériterait certainement une mise à jour).

Non Christiane....

... c'est pas tout pour toi

La pause-café

Sylvie nettoie la salle à manger

Il n'y a quand même pas grand chose dans le fond des verres !

De grandes interrogations sur tous ces arbres qui tombent

Et toute cette eau qui n'en finit pas de nous em...........

Bambou fait son petit "4 heures"