mercredi 29 juillet 2020

Rando Vigeantaise

Pour aujourd'hui, Patrick nous avait préparé un grand programme : il avait prévu une première boucle de 15 km au départ de Bourpeuil (commune de Le Vigeant) avec un décollage un peu plus matinal que d'habitude. Nous étions plein de bonne volonté pour une deuxième boucle de 8 km après un pique-nique prévu à Moussac, mais la météo en a décidé autrement, il faisait beaucoup trop chaud pour repartir sur un autre circuit. Enfin, il n'a pas fallu nous forcer non plus pour prolonger cet agréable moment de détente à l'ombre.

La mer est calme

Qui a dit que nous n'étions pas décidés ?


L'église Saint-Gervais et Saint-Protais

Je vous invite à consulter un magnifique document sur le site C. C. Vienne et Gartempe concernant l'Isle-Jourdain :


Le clocher de l'église : donjon de l'ancien château

Eglise Notre Dame de Saint Paixent


A la fin du XIème siècle, Saint-Paixent est donnée au monastère bénédictin du Moutier d'Ahun (Creuse) et devient le siège d'un petit prieuré. L'ensemble reste sous cette dépendance jusqu'à la Révolution. Le bourg qui se développe autour du prieuré dépend tout au long du Moyen Age de la paroisse de Millac. Au début du XVIIIème siècle, et jusqu'à la Révolution, l'église devient le siège d'une paroisse. A la Révolution, le prieuré est supprimé et l'église est unie à la paroisse de Millac. Tiraillé entre Millac et L'Isle Jourdain, Saint Paixent se voit définitivement rattaché à L'Isle Jourdain au XIXème siècle. A partir de 1876, l'église bénéficie de restaurations importantes qui touchent les voûtes de la nef et la partie supérieure du clocher. 
L'architecture : l'église romane présente un plan en forme de croix latine. Elle se compose d'une nef unique de trois travées ouvrant sur un transept dont les bras sont greffés d'absidioles hémicirculaires. La partie orientale s'achève par un chœur à travée droite prolongée par une abside semi-circulaire. Le chevet et les bras du transept montrent des traces de fortifications pouvant dater du XVème ou XVIème siècle. A l'intérieur, des grandes arcatures brisées doublent les murs latéraux de la nef. Le portail polylobé de la façade occidentale rappelle l'influence limousine.








Un petit souci d'attelage ?






C'est quand même mieux qu'au Bagneau !

Nous avons trouvé que les élus du coin avaient fait de gros efforts pour traverser La Blourde, ce qui n'est pas le cas pour franchir La Benaize.....


En plus, nous n'avions même pas besoin de bottes


JBB ferme le "bariau"


Nouvel épisode de Koh Lanta






















Sur la rive droite de la Vienne, on observe un chaos rocheux qui résulte de l'érosion d'un massif constitué de diorite quartzifère. C'est entre "Chardes" et le ruisseau de "Thierzat" que le petit sentier est dominé par un amas rocheux. Celui-ci est fissuré par endroit. Le ruissellement de l'eau, la prolifération de la végétation, sont probablement la cause d'éboulements successifs. Au sommet du chaos rocheux se trouve un bloc aux formes arrondies. Son apparence instable est sans doute à l'origine de la toponymie de "la Pierre Folle" donnée au site par les "anciens".






Le barrage de Chardes

La Centrale hydroélectrique du Barrage de Chardes : ce barrage a été construit en 1926 pour la Société des Forces Motrices de la Vienne (fondée elle-même en 1914) puis il est repris et géré dans son fonctionnement et les installations adéquates aux besoins du système hydraulique en 1946. Elle fait partie du groupement de 3 centrales hydroélectriques établies entre les communes de Millac et de l'Isle Jourdain. Une usine thermique complétait l'installation et fonctionnait au charbon pulvérisé. Son activité a cessé en 1954.  
Cette construction massive mesure 270 m de long avec une chute de 8.10 m et une retenue couvrant 35 ha. L'usine est équipée de 4 turbines verticales installées en 1947. Le débit total turbiné est de 94 m3 par seconde. On constate une puissance maximale de 5.1 mva et une production moyenne annuelle de 27 000 000 kwh. 

Au bord du Lac de Chardes, un théâtre de verdure, coiffé de broussailles et d'arbres a fait son nid. Comme dans les théâtres antiques, la cavea s'encastre dans l'escarpement naturel d'une ancienne carrière abandonnée qui sommeille depuis plus d'un demi-siècle. Au-dessus du théâtre de verdure niché dans le sous-bois, le "café-théâtre du Lac" est installé dans un vieux décor de théâtre parisien qui se marie avec le cadre naturel. L'espace scénique a pour toile de fond le lac en contrebas.
Le théâtre de verdure est construit en 1987 d'après l'idée folle de Jean-Marie Sillard, maçon et habitant à l'Isle Jourdain. C'est avec l'aide d'une centaine de bénévoles et neuf mois de travaux que le théâtre de verdure (300 places) a vu le jour. 
Les spectacles : Le songe d'une nuit d'été (2500 spectateurs) - Tristant et Iseult (3000) - L'Odyssée (4000) - Roméo et Juliette (3500) - Le Malade Imaginaire (2500)
Autres événements invités : théâtre - stages et créations chorégraphiques - groupes folkloriques - musique..... 
1995 : Incendie du théâtre de verdure

Le café-théâtre du lac (150 places) : décor de L. Bercut pour la pièce de théâtre "Une chambre sur la Dordogne" de Claude Rich joué en 1987 au théâtre Hébertot à Paris. Offert à l'Association "L'Isle était une fois" en 1990, ce décor est installé dans le sous-bois au-dessus du théâtre de verdure. 
Les spectacles : Les Sept Péchés Capitaux (1900 spectateurs) - En r'venant d'l'Expo (2000) - La Poudre aux Yeux (1500).
Autres événements : stage de sculpture, festival, expositions, accueil et résidence de création théâtrale, danse, musique.....
1996 : le café-théâtre est vandalisé

Mickaël Augereau, est un artiste de music-hall qui s'est autoproduit sur les planches parisiennes. A l'Isle Jourdain, il était responsable de l'animation au CIORTF. Le 3 novembre 2015, il découvre lors d'une promenade, le site du café-théâtre et du théâtre de verdure. Il tombe sous le charme, subjugué par la beauté de ce décor abandonné. Il crée alors une association "Café-Théâtre du Lac et Cie" et en devient le Président. Avec passion, il aura à coeur de réhabiliter ce lieu et son histoire. Il est l'étincelle qui a su raviver la flamme d'autres passionnés pour passer du rêve à la réalité. 

Le Café-Théâtre, après avoir été vandalisé, s'endort, laissant à la nature
le soin de l'envelopper et de le protéger.
Il a traversé la tempête de 1999 mais résiste.

Avant d'être vandalisé





La jussie envahit la Vienne




Le viaduc de l'Isle Jourdain

Ce magnifique ouvrage d'art en pierre de taille a été conçu pour la voie ferrée de Civray au Blanc. Il a été réalisé en un peu plus de deux ans, de mars 1882 à octobre 1884. Il enjambe la Vallée de ses 12 arches de 20 mètres d'ouverture, à hauteur de 40.25 m. Sa longueur totale est de 304 m.
Inauguré en 1891, le trafic ferroviaire s'est arrêté en 1969. Le viaduc ne sert plus aujourd'hui que de sentier de randonnée et pour le saut à l'élastique. Il est devenu le symbole de la petite ville de L'Isle Jourdain et le panorama est d'une grande ampleur.