mercredi 31 mai 2023

La rando "Pousses d'épine"

Aujourd'hui, c'est rando-alcoolo pour prévoir les apéros..... Boire ou marcher, on fera bien les deux ! On craignait la rosée pour nos pousses d'épine mais cet après-midi, ça ne risquait pas, on a eu bien chaud. Nous partons pour 10 km dans la campagne persacoise. Pas trop de kilomètres mais du boulot nous attend....



A gauche, le château de La Brulonnière

La famille Brulon est citée en 1291. Le 26 Novembre 1465, Guichard Brulon obtient du Comte de la Marche le droit de fortifier l'ancien hébergement, acte confirmé par le roi en juillet 1472. L'édifice, situé à l'écart du bourg de Persac, est vraisemblablement élevé dans les années 1465-1475. Il se composait d'une enceinte (disparue) trapézoïdale, avec tours circulaires aux angles (celles de l'ouest subsistent), délimitant une cour où se trouvaient les communs et au fond le logis. Ce logis présente une tourelle d'escalier en façade et deux tours d'angle sur la face arrière.


Manoir de Fontarabie, actuellement une maison

Fontarabie, auparavant Fontporcher, est une ferme dont le fermier doit des terrages (une dîme en nature prélevée sur les produits de la terre) aux seigneurs de la Brulonnière. Elle est citée avec celle de la Grenaudière dans l'acte de partage de la seigneurie entre les héritiers de Pierre de Nuchèze en 1626 (période : limite du 15ème siècle (incertitude), 2ème moitié du 18ème siècle et 2ème moitié du 19ème siècle).                                                                                                       






Ancien couvent des Cordeliers


Pause fraîcheur près de la Vienne

Tu comptes piéger quoi Jean-Luc ?

Et ça boulotte !



Adieu les asperges sauvages



Passons aux choses sérieuses, cueillette de pousses d'épine pour les apéros à venir







Pour arroser sa dernière matinée de travail, avant une retraite bien méritée, Marie-Thé nous a concocté un délicieux clafoutis aux cerises fraîches, accompagné de bulles et de kéfir... et avant de nous quitter, nous avons quand même goûté à la pousse d'épine 2022 de Jean-Luc.



La nouvelle tenue de Marie-Thé....
... pour sa retraite

Et maintenant, Marie-Thé, tu vas pouvoir te libérer plus facilement pour nous accompagner.

Bonne retraite à toi....

mercredi 24 mai 2023

A Saint-Yomé....

Ce jour-là, il y avait plus de vaches dans le champ que de randonneurs sur les chemins de la campagne Saint-Léoméroise....



Ce jour-là, ça allait encore pour Isabelle ?


Ca trace dans les chemins, ça trace dans le ciel


Même les vaches boulitent

Elles sont bien curieuses







jeudi 18 mai 2023

Une journée dans l'Indre pour 3 jours en Creuse....

Nous en parlons longtemps à l'avance de ce week-end de l'Ascension, c'est un privilège de faire d'aussi beaux projets mais le temps s'égrène bien trop vite alors profitons de tous ces moments que nous partageons. Les bus sont réservés depuis pas mal de temps, les mobil-hommes aussi, l'organisation est rôdée et cadrée, les menus sont établis, les valises sont bouclées, alors GO..... nous partons en direction de l'Indre pour une journée et nous continuerons en direction de la Creuse pour 3 jours et près de 100 km de chemins pédestres, les mollets sont affûtés....

ça, c'est un avant-goût de la Creuse
Les valises sont chargées dans les minibus et les victuailles vont suivre dans la voiture de l'intendance


Il est près de 7 h 30, nous partons vers Gargilesse (36)

Jeudi 18 MAI - 1er Jour - 24 km
Départ du Moulin de GARGILESSE vers les Rochers de la Fileuse et les Ruines de CROZANT


















Le petit-déjeuner est loin, une petite fringale nous tient






Le barrage d'Eguzon


C'est la pause-déjeuner à la plage de Bonnu...

Mais des intrus s'invitent ! ils nous piquent même les assiettes

Ils disent être de vieilles connaissances des fêtes de la châtaigne à Eguzon !



C'est vraiment difficile de s'en débarrasser

Copains comme cochons, et chèvre

Le château de Bonnu - XIVe - XVII et XIXème siècle

D'après les historiens, l'origine du bâtiment était une tour à signaux qui servait de relais entre les forteresses de Crozant, Château-Brun, Eguzon et la Prune au Pot. On sait très peu de choses sur les propriétaires de ce petit château construit au XIII et XIVème siècle. Au XVIIème siècle, les toitures sont refaites à "la Mansart", le pont-levis remplacé par un pont dormant en pierres, les douves réduites en largeur, de nouvelles fenêtres percées et le donjon réduit en hauteur (il manque la hauteur des hourds qui s'appuyaient sur des corbeaux dont on peut voir les restes). 
Entre le XVIIIème et le XIXème, le château devient une simple propriété agricole qui menace de tomber en ruine quand Henri Serullaz et son épouse l'achètent en 1906 (les travaux dureront plus de 20 ans) :
- les toitures et les planchers sont rénovés,
- les douves devenues des jardins potagers sont recreusées et remises en eau (jusqu'à 110 ouvriers avec pelles, pioches et brouettes),
- la tour nord est remontée.
L'épouse du poète Maurice Rollinat était la sœur d'Henri Serullaz dont le fils Maurice (1914 - 1997) artiste peintre et Conservateur au Musée du Louvre continua à entretenir le bâtiment. 
Fin 2002, les héritiers décident de vendre le château et celui-ci chante de mains en septembre 2003. Après deux mois de réflexion, un programme de rénovation globale est entrepris (Richard Laurent-Chappaz).




Propriétaires connus depuis l'origine :
- 1439 : Marguerite Remironne, veuve de noble homme Guillaume Vincent, écuyer, Seigneur de Bonnu,
- 1613 : Françoise de Poyenne, veuve de Jean Ajasson, écuyer (c'est elle qui offrira le terrain pour la construction de la Chapelle de Bonnu),
- 1768 : Messire Charles de Maussabre de Bonnu, marié avec Catherine de Faugières,
- 1861 : Terre et bâtiments vendus à la barre du Tribunal de La Châtre à la famille Aulard-Autour,
- 1882 : Le château et les terres sont rachetés par la famille Bonneville,
- 1906 : Famille Serullas,
- 2003 : Famille Laurent-Chappaz.
Merci au Cercle Historique d'Argenton-sur-Creuse et à Roland Sibuet 



















La forteresse médiévale de Crozant

Au confluent des deux rivières, la Creuse et la Sédelle, se dressent au sommet d'un promontoire rocheur, les vestiges de l'ancienne forteresse de Crozant. Considérée comme l'une des plus puissantes places fortes de France au Moyen-Age, nous découvrons ces vestiges nichés dans un incroyable écrin paysager. Nous apprécions l'âme des lieux et le magnifique panorama sur la vallée dont se sont inspirés de nombreux artistes comme les peintres impressionnistes Claude Monet et Armand Guillaumin ou les écrivains et virtuoses George Sand et Frédéric Chopin.

J'ai décidé d'être heureux
parce que c'est bon pour la santé
(Voltaire)
Pas de pluie, pas de plante
Pas de plante, pas de menthe
Pas de menthe, pas de mojito


Soyons heureux en attendant le bonheur... 
... il est peut-être là ?





Cette première journée nous a bien ouvert l'appétit...

Marie-Thé s'attèle à la plancha



Merci à Christiane et Dominique... 
... pour ce délicieux farci poitevin

Et le voilà en préparation la veille


Vendredi 19 MAI - 2ème Jour - 24 km
Départ de PONT CHARREAU vers LA COUSTIERE









L'avez-vous vu ce panneau ?





Antoinette dans la Creuse ? et nous, on a notre Patrick !!!!!








Jean-Luc, moi j'ai une mouche en plus


Le sceau de Salomon






Pause pique-nique à l'étang de Champville...


Ce gentil pèlerin dans son coin de table croyait bien être tranquille pour son repas !



Tonke commence à souffrir...
... il fait appel à notre infirmière d'astreinte

A lui tout seul, c'est une centrale nucléaire

Annick en phase de digestion


Et Jean-Luc subit la même pression 





Le Château de Saint-Germain-Beaupré

Château construit à la fin du XVIème siècle pour Gabriel Foucauld, à l'emplacement d'un édifice du XIIème siècle dont il ne subsiste rien. Construit sur u plan pentagonal, avec de grosses tours circulaires aux angles, il n'en subsiste que le corps de logis principal, trois grosses tours et une petite. Le corps de logis principal est élevé d'un étage sur rez-de-chaussée. Les mâchicoulis en briques reposent sur des corbeaux en granit. De larges douves entourent la plateforme du château. Un portique du XVIIème siècle en briques et pierre marquant une entrée du château est le témoin d'une restauration au XVIIème siècle. L'escalier intérieur voûté sur croisées d'ogives date du XVIème siècle. C'est de nos jours un château privé qui est classé Monument Historique par arrêté du 9 Mai 1946. En 2016, il est mis en vente par ses propriétaires.









Les places ne vont pas resté longtemps inoccupées

Avant de se lancer dans la rédaction, Gilbert consulte le Livret d'Or du Pèlerin





En vue, le village de St Agnant de Versillat



L'église de St Agnant de Versillat


Sous le porche, se trouve l'ancien portail de type limousin qui appartient comme le chœur à la première campagne de construction, vers 1100. Les colonnettes des piédroits se prolongent par des tores au delà de petits chapiteaux, deux en granit et quatre en calcaire, représentant des animaux fantastiques. Le porche a été rajouté au XIIIème siècle lors de la construction du clocher. La voûte de la nef et le chœur sont ornés de peintures portant les dates de 1745, 1775 et 1840, réalisées sans doute par des artistes locaux. Son architecture marque la transition de l'architecture romane et ogivale. On y trouve un tabernacle en bois doré. Le porche et le clocher sont du XIVème siècle. 

Photo issue du site Cirkwi


Dans le cimetière de St Agnant de Versillat, se dresse une lanterne des morts édifiée sans doute au XIème ou XIIème siècle. De tels monuments furent érigés autrefois par l'Eglise pour réhabiliter des coutumes païennes attribuant à la lumière la vertu d'apaiser l'esprit des défunts. Une ouverture à la base permettait de monter et de descendre une lampe à l'aide d'une poulie. L'édifice a perdu une partie de son soubassement ainsi que son fanal à l'occasion de son déménagement au siècle dernier, de l'actuelle place de l'église.









Aujourd'hui, nous ne sommes pas rentrés trop tard
Quelques jeux de société avant l'apéro

Si ça avait pu chasser le Covid ?



ca rend bien service d'avoir le bras en écharpe !

Les saucisses vont avoir chaud






La salade de fruits est trop fade


Josiane, tu aurais du en prendre davantage, ça chasse le Covid


Samedi 20 MAI - 3ème Jour - 26,5 km
Départ de CHABANNES vers BENNEVENT L'ABBAYE



La croix de Ste Rufine

Qui était Ste Rufine ? c'était la période des grandes invasions, les vandales envahissaient l'ex-Gaule Romaine et ils étaient réputés pour leur férocité. Ils arrivaient aux abords de Fursac, toute la population était partie se cacher dans les bois, seules deux jeunes filles chrétiennes, Rufine et Justine étaient restées dans l'oratoire pour prier. Quand les vandales arrivèrent, ils ne furent pas tendres avec elles. mais malgré les mauvais traitements, elles ne dénoncèrent pas leurs compatriotes et ils leur coupèrent la tête.
C'est alors que Rufine se baissa et pris sa tête dans ses mains et l'apporta à une bonne fontaine située entre le village de La Croix et Les Sibieux. qui à cette époque devait être encore un lieu de culte païen. 
A la vision de ce spectacle, les vandales furent épouvantés et se sauvèrent. Fursac fut épargné.
Depuis, la fontaine fut désignée sous le nom de Ste Rufine, des pèlerinages annuels furent organisés jusque dans les années 1970. Maintenant, la bonne fontaine est détruite, seule la croix a pu être sauvée. Grâce à une décision du Conseil Municipal, elle a été restaurée et érigée près du chemin qu'autrefois Rufine avait emprunté.


L'église de St Pierre de Fursac présente un type intéressant d'église à trois nefs du XVème siècle de la région de Guéret. Certaines parties de l'édifice seraient d'époques plus anciennes (porche du XIème et chœur du XIVème). La seule partie remaniée serait le clocher-porche. La chapelle dite des Comtes de Chabannes, accolée au chœur, contient un fragment de vitrail du XVème siècle (périodes de construction : XIIIème, XIVème et XVème siècles)

Le parc du château de St Pierre de Fursac

Il y a peu de renseignements sur ce bâtiment. Il est appelé château de Fursac mais il s'agirait plutôt d'une maison bourgeoise. La tour fait penser à celle du château Migout de Bénévent. Elle est largement visible de loin, le reste du bâtiment est un peu visible de l'extérieur. 








Pause-café, les thermos sont sortis












L'église St Martial de Chamborand


L'église Saint-Martial a été restaurée au 19ème siècle. La chapelle sud est ancienne et date du 15ème siècle, a deux travées voutées d'ogives. Le clocher est couvert de bardeaux de châtaigniers.



Le Donjon de Chamborand, parfois aussi appelé ancien château de Chamborand, est une ruine du château-fort médiéval construit avant le XIIème siècle (en partie reconstruit au XVème siècle), située sur la commune de Chamborand. Le Ministère de la Culture reconnaît en ce donjon un beau spécimen de l'architecture militaire du XIVème siècle.

Arrêt pique-nique au plan d'eau de Chamborand

Il n'y faisait pas très chaud



Mais au ras du sol....
... le ressenti n'est pas le même














En vue, Bénévent l'Abbaye

Bénévent l'Abbaye, une âme de traditions : Bénévent vous invite à découvrir sa très belle abbatiale et ses jardins, construite au XIème et XIIème siècles, dans un style roman de transition. L'architecture de cette église très homogène est typique de l'art roman limousin. Son clocher porche massif, son portail d'entrée polylobé et sa lanterne octogonal sur la croisée du transept font de cet édifice un monument d'exception.
Bénévent est aussi renommée pour son savoir-faire, notamment grâce  sa fabrique de bardeaux de châtaigner. Elle reste une des seules en Europe à travailler dans les règle de l'art. Elle met son savoir-faire au service des monuments historiques et a, entre autres, recouvert les façades des maisons du Mont St Michel. Ce joli village a d'ailleurs travaillé sur la restauration de ses façades et présente aujourd'hui des maisons colorées afin de créer un bel ensemble.







Au bout de 26 km, la montée devient difficile

La pause est bien méritée

Eglise St Barthélemy

En 1028, Umbert, chanoine de Limoges, fonde un monastère de religieux de l'ordre de St Augustin, dans un lieu appelé Segondelas (à 1 km de Bénévent). Ce monastère fut transféré peu de temps après (vers 1030) sur son emplacement actuel. 
En 1080, la charte du cartulaire indique la fondation de la collégiale dans le cadre de la réforme Grégorienne avec des chanoines réguliers. Vers 1082, une quarantaine d'églises dépendent de la Collégiale de Bénévent. Le monastère doit son nom au fait que l'on y plaça, dès 1105, des reliques de St Barthélémy, rapportées de Bénévent en Italie. Le monastère augustinien de Bénévent s'enrichit assez pour construire, vers 1150, une nouvelle église qui, très homogène, dut être élevée d'un jet. Seule l'absidiole sud-est refaite au XVème siècle en style gothique et une chapelle ajoutée au croisillon nord au XVIème ont été démolies lors des restaurations d'Abadie en 1875-1880. La collégiale dépend de l'évêque de Limoges, contrairement à sa voisine l'Abbaye de La Souterraine qui se doit de l'Abbaye de St Martial de Limoges. Si la prospérité revient au XVème siècle après le passage des routiers, elle sera de courte durée et subira les guerres de religions. Au XVIIème siècle, le monastère est soumis à un abbé commanditaire qui est l'évêque du Québec.






Il est temps de rentrer, tout le monde se prépare pour un bon repas au restaurant "L'Auberge des Pêcheurs" à la Celle Dunoise.







Dimanche 21 MAI - 4ème Jour - 20 km
Départ de BENEVENT L'ABBAYE vers CHATELUS LE MARCHEIX































Lanterne des morts du XIIIème siècle
Construite aux abords du cimetière, elle jouerait un rôle de
phare destiné à guider les âmes des défunts ver le repos éternel




Dernier pique-nique à St Goussaud

















Fin d'un beau week-end de 4 jours
Nous bouclons ce séjour à Châtelus le Marcheix

Le stagiaire a su se servir d'une main !