Et pour changer de la campagne, au moins pour ce matin, nous voilà partis pour une rando pictavienne de 10 km à la découverte d'une partie du beau patrimoine de la ville de Poitiers. Après un bon pique-nique à l'îlot Tison, nous poursuivons pour une rando de 6 km au départ de St Benoit sur les rives du Clain.
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| Le Logis de la Grand-Barre Une des plus belles maisons du XVème siècle |
Cette rue de l'Arceau était connue au XIIIème siècle sous le nom de la rue de la Procession-du-Renard, avant de prendre le nom de rue de la Barre, puis, en 1501, celle de l'Arceau de la Barre et beaucoup plus tard celle de l'Arceau. Au n° 7 de la rue, se trouvait, à la fin du XIIIème siècle, l'auberge de la Procession-du-Renard dont l'enseigne, originale, représentait un renard habillé en religieux et porteur, sur sa tête, d'une tiare. Il était censé raviver le souvenir des démêlés entre le roi Philippe le Bel et le pape Boniface VIII.
Le musée et les jardins de la Grand-Barre ont été ouverts, pendant la Première Guerre mondiale, au profit des blessés militaires. Le logis est depuis longtemps redevenu une propriété privée, habituée de nos jours par un chirurgien réputé. (Gérard Simmat)
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| Le Baptistère St Jean |
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| Pas si vite, il est trop tôt pour la visiter |
Visite de la cathédrale Sainte-Radegonde
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| Tombeau de Sainte Radegonde - Reine et moniale, patronne de la Ville de Poitiers Radegonde de Poitiers, née vers 519 en Thuringe, morte le 13 août 587 à Poitiers, est une princesse thuringienne, devenue reine des Francs en épousant Clotaire 1er, fils de Clovis. Connue pour son extrême humilité et dévotion, elle fuit la cour royale et s'installe à Poitiers où elle fonde l'abbaye Ste Croix de Poitiers, dont elle devient simple religieuse. Elle est vénérée comme sainte par les églises catholique et orthodoxe, et fêtée le 13 août. Elle est sainte patronne de Poitiers et anciennement patronne secondaire de la France. |
Si vous souhaitez en savoir plus sur le patrimoine religieux, copiez-collez ce lien....
https://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Poitiers/Poitiers-Sainte-Radegonde.htm
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| Ste Radegonde |
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| Ste Radegonde |
Et maintenant, la cathédrale Saint Pierre
https://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Poitiers/Poitiers-Saint-Pierre.htm
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| Cathédrale St Pierre |
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| La cathédrale St Pierre |
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| La place Charles-de-Gaulle |
Pendant de très nombreuses décennies, les pictaves l'ont en effet connue sous le nom de Place du Marché Notre Dame, ce qui est d'ailleurs encore bien souvent le cas dans la pratique. Ce nom date ainsi de la création du marché, près de l'église Notre-Dame-la-Grande en 1858.
Une halle couverte y a ainsi été construite à cette époque. Après approbation définitive du conseil municipal, le 28 novembre 1857, le projet est lancé. Les halles sont édifiées à l'emplacement d'une partie des cloîtres de l'ancienne abbaye du 12ème siècle. On doit leur réalisation à l'architecte Jean-Charles Boyer. Détruites au milieu des années 70, ces halles cèdent finalement la place à la bâtisse que l'on peut encore apercevoir de nos jours.
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| Notre Dame la Grande |
https://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Poitiers/Poitiers-Notre-Dame-la-Grande.htm
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| Joyeux anniversaire Gilbert et merci pour ce gâteau bienvenu pour la pause café au Jardin des Plantes |
Direction vers l'église St Jean de Montierneuf
https://decouverte.inventaire.poitou-charentes.fr/monuments-romans/poitiers-saint-jean-de-montierneuf.html
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| Eglise St Jean de Montierneuf |
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| Tonky qui va plus vite que son ombre !!! |
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| A l'Hôtel Fumé - Entrée de l'Unité de Formation et de Recherche des Sciences Humaines et Arts (Université de Poitiers) |
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| L'Hôtel Fumé |
L'Hôtel Fumé, parfois écrit Fumée ou Fumey, est un édifice de style gothique flamboyant construit à Poitiers entre le XVème et le XVIème siècle pour une riche famille de magistrats. Edifice assis au sommet du versant sur lequel se précipite rudement la rue de la Chaîne. L'Hôtel Fumé abrite aujourd'hui l'administration et quelques salles de la faculté de Sciences Humaines de l'Université de Poitiers.
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| Le portail d'un hôtel particulier |
Aux 17ème et 18ème siècles, on construit peu de nouveaux hôtels particuliers à Poitiers. Les propriétaires préfèrent mettre leur maison au goût du jour. De l'hôtel médiéval, seule se devine la tourelle centrale. qui renferme l'escalier à vis. Au XIIème siècle, cette partie médiévale a été prolongée, de chaque côté, d'une travée percée de lucarnes, et d'une aile en retour.
Les deux ailes latérales sont reliées à leur extrémité par un mur qui isole l'habitation de la rue. Le portail d'entrée se caractérise par un bel appareillage de pierres en saillie, dite en bossage, surmonté d'un fronton interrompu.
Œuvre d'art en forme de crocodile Place Charles VII : après les trois "Rings" (anneaux métalliques servant de bancs autour des arbres), des Frères Bouroullec, cette oeuvre a été mise en place le 27 Mai 2019. Conçue par Jean-Marie Appriou, "Grand'eau" est une sculpture en fonte d'aluminium de 900 kilos. Elle inclut un gigantesque crocodile et deux figures de sirènes.
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| Palais des Comtes de Poitou - Ducs d'Aquitaine |
Visite de l'église Saint Porchaire
https://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Poitiers/Poitiers-Saint-Porchaire.htm
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| Eglise St Porchaire |
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| Le portail des Augustins et Musée de Chièvres |
Portail de l'ancienne église des Augustins, ordre mendiant établi à Poitiers au XIVème siècle, cette oeuvre attribuée à Jean Girouard (1670), rompt avec la règle austère de cet ordre religieux. Des colonnes corinthiennes regroupées par paires portent un vaste entablement, orné d'une frise de rinceaux peuplée d'anges. De lourds vantaux de chêne sculptés ouvrent sur une cour au fond de laquelle se dresse le Musée Rupert de Chièvres. Ce musée porte le nom d'un donateur qui a légué en 1886 sa collection de mobilier et de peintures. Le musée présente dans un décor meublé des collections d'art décoratif (orfèvrerie, émaux et faïence) et des tableaux des écoles française et flamande.
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| La Préfecture de Poitiers |
A la suite du Décret de la division de la France en départements qu'adopta l'Assemblée Nationale le 22 décembre 1789 qui amènera à la création du département de la Vienne le 4 mars 1790, est promulguée la loi du 28 pluviôse an VIII qui prévoit la création d'un préfet dans chaque département. Ainsi, le premier haut fonctionnaire fut Charles Cochon de Lapparent, installé le 11 ventôse an VIII (2 mars 1800) au poste de préfet de la Vienne jusqu'en 1805.
La topographie de la ville de Poitiers n'offrait que très peu de place pour le cœur de la vie publique, inévitablement situé sur le "plateau", que la cité a investi au cours de son histoire et sur lequel se concentre l'activité économique et sociale. La construction d'un nouvel hôtel de préfecture va très vite apparaître comme le moteur d'un renouvellement urbain plus général.
En 1856, est nommé à Poitiers le préfet Jacques Paulze d'Ivoy. Il choisit, pour la conception de son nouvel hôtel, Charles Rohault de Fleury, architecte parisien qui réalisé le Muséum à Paris. Les préfets Mercier-Lacombe, puis surtout Levert, feront appel à un nouvel architecte, Alphone Durant, parisien lui aussi, ainsi qu'à son assistant Antoine-Gaëtan Guérinot, les chargeant de repenser le projet de Rohault de Fleury.
Le 16 avril 1862, un décret impérial déclare d'utilité publique la construction d'un hôtel de la préfecture. Le coût total du projet est estimé à 672 504.37 francs. Les travaux de terrassement débutent en janvier 1864, l'hôtel de préfecture est achevée au cours de l'été 1868.
Sa fonction est double : abriter les services administratifs, mais aussi fournir une résidence destinée à faciliter les devoirs de représentation du préfet dans les départements. La fonction résidentielle s'exerce dans l'hôtel du Préfet, lieu de réception, mais aussi d'habitation et de travail pour le cabinet du Préfet.
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Visite de l'église de Saint-Hilaire-le-Grand
https://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Poitiers/Poitiers-Saint-Hilaire-le-Grand.htm
Passage au Parc de Blossac...
Le Parc de Blossac est un parc et un jardin aménagé par Paul Esprit Marie de la Bourdonnaye, Compte de Blossac, intendant du roi Louis XV entre 1753 et 1770.
Au début du XVIIIème siècle, la ville de Poitiers n'est plus une cité de premier ordre comme elle le fut aux siècles précédents. L'intendant le Nain avait déjà aménagé, à la fin du XVIIème siècle la promenade des Cours, mais le reste de la ville était encore doté d'un urbanisme médiéval gênant et peu commode.
Le Comte de Blossac, nommé intendant en 1751, avait pour projets la création de nouvelles rues, la démolition des anciens remparts et la création d'un grand espace vert sur la pointe sud du plateau poitevin. De tous ces projets, seuls furent réalisés quelques boulevards, le Pont-Neuf (1778) et le grand parc qui porte aujourd'hui le nom de son créateur, terminé en 1770.
Le parc occupe une superficie de 9.5 ha à l'emplacement de l'ancienne nécropole antique de Blossac-Saint-Hilaire. Au XVIIIème siècle, ce terrain était occupé par des vergers et limité sur sa partie sud par les remparts d'Aliénor d'Aquitaine, restaurés par Jean de Berry à la fin du XIVème siècle.
En 1777, Louis XVIII, encore Comte de Provence, se promène dans les jardins de Blossac.
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| Et voilà l'heure du pique-nique à l'îlot Tison |
Depuis l'été 2018, l'ancienne scierie de l'îlot Tison offre un nouveau parc de 2 ha, lieu de détente, de promenade et d'animations au bord du Clain, reliées par une passerelle flottante. C'était l'une des dernières friches industrielles. La volonté était d'en faire un havre de promenade, de sieste et de pique-nique au bord de l'eau. Le projet a été réalisé par l'agence de paysage "In Situ".
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| La Faravelle |
La Faravelle, c'est le nom du bac à chaînes inauguré le 30 Septembre 2017. Il permet désormais de passer le Clain entre Saint-Benoit et Ligugé au lieu-dit Passelourdain : un raccourci facile d'accès, ouvert aux promeneurs, randonneurs et à tous les amoureux de la nature.
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| Et ça amuse bien les enfants |
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| Sans oublier la cueillette d'asperges sauvages et je ne résiste pas à remettre les photos des différentes omelettes Qu'est-ce que nous nous sommes régalés !!!! |
