mercredi 22 janvier 2020

Les gués du Saleron

Au départ de Thenet, rando de 14 km avec la traversées des gués du Saleron.....

1ère épreuve pour Nadine





Léo serait content de nous voir tomber à l'eau









Celles-là, les gens du Bagneau ne les ont pas dans leur collection !

mercredi 15 janvier 2020

A Ciron, des bords d'étangs aux bords de Creuse....

Au départ de Ciron, dans l'Indre, belle rando de 12 km qui nous emmène près des étangs de La Brenne : le territoire est si vaste....


La lanterne des morts
D'après Eugène Viollet le-Duc, cette lanterne des morts daterait du XIIème siècle. Elle fut érigée au milieu d'un cimetière qui allait jusqu'à l'église et qui servit jusqu'à la Révolution. L'ancien cimetière comportait de nombreux sarcophages en pierre étrangère à la localité et datant probablement de l'époque mérovingienne. Ils furent bouleversés, exportés mais certains existent encore et affleurent le sol. L'histoire de cet amas de sarcophages reste énigmatique. "Le Lampadaire ou Lanterne des Morts" fut construit pour le culte des morts. Ce type de monument se trouve situé à peu près dans les limites de l'ancien Duché d'Aquitaine, principalement Haute-Vienne et Sud du Berry et du Poitou. La lanterne de Ciron est assez remarquable par sa conservation. Sa colonne cylindrique a 5 mètres de hauteur, 0.85 m de diamètre et ne commence qu'à 1.20 m de la plateforme. A cette même hauteur, une pierre fait saillie vers l'ouest et forme une table d'autel plane. Du côté opposé, on aperçoit les traces d'une autre saillie mutilée. 
L'édifice de 7.20 m de haut se termine à sa partie supérieure par un toit aigu, conique en pierres sculptées de manière à représenter des tuiles pointues en écailles. Ce toit fut surmonté d'une croix, disparue et remplacée par un fleuron, lors de la restauration de 1875. La colonne est percée de 6 élégantes baies en arc brisé appelées "lancettes", donnant passage à la lumière du fanal, placé sous la voûte du cône. L'ouverture au bas de la colonne comportait une porte, qui permettait de hisser en haut le fanal au moyen sans doute d'une poulie, afin probablement d'éclairer lors de cérémonies de sépultures ou de certaines circonstances. Ce fanal aurait été une lampe à huile, fonctionnant à l'huile des noyers plantés dans ce cimetière jusqu'au XIXème siècle. 










Un envol de grues peut-être ?












Photo pour Véronique






Le château de Romefort
Situé au bord de la Creuse, au beau milieu du département de l'Indre, c'est ce gros et haut donjon carré qui attire l'attention, là ! Flanqué de ses 4 tours cylindriques, il en impose ! Si on oublie les remaniements dont il a fait l'objet au cours du XIXème siècle (merci Viollet le-Duc), c'est le plus vieux donjon de France, avec ses frères les donjons carrés de Niort et de Beaugency. 
Mais pourquoi avoir construit un château à cet endroit désert, que diable ? Sont-y pas bien ? Ce à quoi on répond : au Moyen-Age, le Berry se trouve voisin du Poitou et du Limousin, de belles provinces certes, mais anglaises ! Le roi de France et les Anglais sont donc sans arrêt en train de se chercher des noises. Du coup, on doit se protéger. Ici, à Ciron, la Creuse offre une barrière naturelle très efficace contre l'ennemi, car il n'y a pas encore de barrage à Eguzon et la rivière est très, très tumultueuse. Donc, difficilement franchissable !




Et là.... le petit donjon bleu