dimanche 10 octobre 2021

Chénevelles et la vallée de l'Ozon

C'est parti pour 15 km sur la vallée de l'Ozon autour de Chénevelles. Beaucoup de brouillard au départ avec un thermomètre à 3° mais le soleil commence à filtrer tout doucement à travers les nuages. Je me dis que c'est beaucoup mieux de ne pas traîner pour relater nos aventures, j'ai la mémoire plus fraîche ! Et puis il va falloir penser à ressortir les bonnets, les gants, les caleçons molletonnés... Ce matin, quelques frileux se sont laissés surprendre par cette petite fraîcheur.

Chénevelles dans la brume
Le soleil éclaire la flèche de l'église





Le tapis d'automne commence à se former









La pause-gourmande



Le château de La Fond : pour ce beau château, René d'Argence, écuyer, seigneur du Soucy et de La Valette, aurait échangé sa terre de Jorillac en 1580. Cet échange serait intervenu vingt ans après la construction de la demeure en 1566. C'est un petit logis qui comporte un rez-de-chaussée, un étage et une toiture à deux pans en ardoise. Il est flanqué côté jardin de deux petites tours rondes, au simple toit conique également en ardoise. Les élégantes petites lucarnes, reposant sur des allèges en pierre, datent sans doute du XVIIème siècle. Elles reprennent le rythme des travées de fenêtres des deux façades principales. Les baies des tours, avec leur moulurations, leurs linteaux saillants retombant sur des culots, dénotent une facture néo-gothique, apport du XIXème siècle. Un ancien pigeonnier à la toiture de tuiles plates flanque la grille d'entrée du domaine.











Photo provenant de château-fort-manoir-château.eu

Le château du Soucy : ancien fief qui relevait de la baronnie de Monthoiron. La famille Lucas en était propriétaire au cours de la deuxième moitié du XVIème siècle, à laquelle succède René d'Argence, écuyer, seigneur du Soucy, de La Fond et des Aulges. Au XIXème siècle, la propriété appartenait à Jean-Baptiste-Hilaire Gaborit de Montjou. Par mariage avec Marie Gaborit de Montjou, elle passe à Barthélémy de Lombard de Génébral dont la famille le conservera jusqu'au milieu du siècle suivant. Dans un grand parc planté d'arbres centenaires, le château du Soucy s'inscrit dans un magnifique cadre et se reflète dans une très belle pièce d'eau. L'ancienneté de la seigneurie ne fait aucun doute, par contre, la construction de la demeure actuelle semble remonter au XIXème siècle.






Mais à quoi servent donc ces petites plaques en
polystyrène ? Danièle, Fabienne et JBB, ont-ils
percé le mystère ?


L'église St Rémy




4 commentaires:

  1. Pour les plaques de polystyrène sur le poireau, j’ai peut être une explication, certains mettraient ça pour servir de leurre la nuit aux papillons qui iraient pondre dessus plus tôt qu’aller sur le poireau. Mais je n’ai pas testé

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    1. Alors à la prochaine occasion, dis-nous si le leurre est efficace et on va tous s'y mettre. Prochaine pénurie : le polystyrène !!!

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  2. Ça valait le coup de fendre le brouillard pour arriver à Chénevelles ce dimanche matin. Nous avons admiré des paysages embrumés et vu le soleil apparaître et mettre en valeur les chemins, et magnifier la nature. Tu as même pu saisir les rayons obliques qui mettent les ronces en valeur... As tu demandé des droits d'auteur à l'araignée qui s'est "sorti le cul des ronces" pour tisser sa toile ?

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    1. Et pendant que nous profitions d'un magnifique soleil sur Chénevelles, d'autres sont restés dans le brouillard toute la matinée. Tant pis pour eux, ils n'avaient qu'à nous suivre. Pour la toile d'araignée, elle n'a pas pris la bonne posture, elle ne m'a montré qu'une partie de son anatomie ou alors, je ne l'ai pas prise sous le bon angle ! peut faire mieux.

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