dimanche 29 septembre 2019

"Entre châteaux et vallées" au départ de Queaux

Les 3 communes de Queaux, Persac et Moussac sur Vienne ont organisé l'inauguration du sentier de randonnées pédestres "Entre chateaux et vallées" en proposant 4 circuits de 9 - 13 - 23 et 30 km. Près de 200 personnes sont venues à Queaux où le départ était donné.....

Le VTT n'était pas prévu
Une petite info concernant la commune de Queaux : c'est la seule commune portant ce nom en France. Son étymologie est incertaine. Elle viendrait du mot latin "collem" signifiant colline, le choix de ce nom s'expliquant par la réalité topographique, ou bien du nom latin d'un propriétaire de domaine appelé "Colus". Certains pensent que Queaux serait la contraction de "que d'eaux", le site étant situé en bord de Vienne et possédant de nombreuses sources.










Le gang des voleurs de raisins sévit de nouveau
Mais ils sont pris sur le fait































Durant cette manifestation, quelques parcs et châteaux étaient accessibles....

Le château de Puyrajoux
Ancien fief relevant de la Châtellerie de Calais, il est cité en 1389. Plusieurs familles s'y sont succédées : Savatte, Raimond, puis à partir de 1714 Brun-Prélong et leurs descendants Eon et Bordenave jusqu'en 1993. La construction médiévale a été largement reprise au XIXè siècle. Le logis médiéval était probablement de plan rectangulaire avec une tourelle accueillant un escalier en vis toujours bien conservé. Les travaux du XIXe siècle ont notamment modifié la toiture et les ouvertures et fait disparaître une partie des bâtiments annexes qui fermaient la cour le long de la route. Le parc accueille de belles essences et notamment un pin parasol classé arbre remarquable.



L'église Saint-Martin à Queaux
L'église de Queaux est dédiée à Saint-Martin, considéré comme l'évangélisateur de la Gaule. Il fonda le monastère de Ligugé en Poitou avant devenir évêque de Tours en 370. On pénètre dans l'église par un clocher-porche de style roman. Deux cloches provenant des fonderies Guillaume d'Angers y ont été installées en 1866 par la volonté de l'abbé Jean-Baptiste Malapert, curé de Queaux de 1848 à 1879, qui a beaucoup œuvré pour revitaliser la paroisse. Le portail extérieur ogival date du XVème siècle. Son décor très sobre comprend trois arcs en ogives avec deux voussures. La porte intérieure, romane, comporte des chapiteaux à corbeille haute ainsi qu'un arc sculpté en plein cintre sur lequel on distingue un loup courant après un mouton. Fait rare dans la région : de part et d'autre de l'entrée sont disposées des tribunes, autrefois réservées aux hommes, le reste de la nef étant réservé aux femmes et aux enfants. La nef est unique et trapue. Elle a été refaite au XIXème siècle dans un style assez douteux, la fausse voûte étant supportée par des fers ajourés figurant des dents de scie. Sur le mur nord, une porte en plein cintre communiquait avec l'ancien cimetière où se trouvait la croix hosannière, transférée au cimetière actuel dans le haut du bourg.


Nos amis caïocains nous attendaient à Moussac pour un sympathique déjeuner.


Mais depuis Ambazac, Christiane a du conserver la bouteille d'absinthe dans sa poche



Visite rapide du château de La Mothe

Le Château de La Mothe est un ancien château fort Sa partie la plus ancienne date du 14ème siècle. A sa construction, il était composé de 4 tours ; aujourd’hui, il en reste deux ainsi qu'une partie de l'ancien logis. Le pont levis a disparu mais les douves sont toujours présentes. Une partie nouvelle a été ajoutée à la fin du 19ème siècle début du 20ème siècle dans le style de la partie ancienne. Inscription aux Monuments Historiques en 1984 (en partie).





Et maintenant, direction Le Couvent des Cordeliers :




La propriété des Cordeliers est un ancien couvent qui fut occupé par des moines franciscains, également appelés les Cordeliers, en raison de la corde autour de leur taille. Fondé au milieu du XVe siècle par Guy Frotier, seigneur de Fougeret, entre autres, le couvent dépendait du château du même nom et pouvait accueillir jusqu'à douze frères. C'est alors un couvent modeste, mais prospère, érigé par le travail des moines et protégé par les Frotier et autres familles nobles du voisinage.
En octobre 1562, pendant les guerres de religion, des protestants ravagent la région et le couvent est incendié et en partie détruit. Il est ensuite progressivement restauré grâce aux rentes, dons et legs accordés par les personnalités des environs, souvent en échange de messes dites à l'intention des familles.
Au XVIIIe siècle, le couvent sert d'établissement de correction pour les prêtres dont la conduite ne satisfait pas l'évêque de Poitiers. 
A la Révolution française, les trois moines qui occupent encore le couvent doivent évacuer les lieux et les Cordeliers sont vendus en 1791 à un Monsieur Brun Prelong, alors propriétaire du château de Fougeret.


Après le départ des religieux, les bâtiments demeurent longtemps inoccupés et tombent en ruines, jusqu'à ce que le fils de l'acquéreur, Henri Brun Prelong, s'y établisse dans les années 1820. Il commence alors à transformer le couvent des Cordeliers en une belle maison de campagne, ce qu'elle est encore aujourd'hui. Mais son passé religieux n'est pas bien loin : dans une niche (voir photo ci-dessous) aménagée contre le mur extérieur de l'ancienne chapelle, il est toujours possible d'admirer deux statuts de saints dont les pèlerins ont longtemps gratté les pieds pour en boire la poudre, réputée guérir les furoncles ou les épidémies....












Le château de Chamousseau : mentionné comme habité en 1314, ce fief relève de la châtellerie de Calais et au XVe siècle, devient la propriété de la famille Frotier à qui l'on attribue la reconstruction. A l'origine, le site comprenait un corps de logis rectangulaire flanqué de trois tours rondes (dont une crénelée) et était entouré de douves sèches. De nos jours subsistent une partie du logis ainsi que la tour d'entrée du château abritant l'escalier en vis. Sur le linteau de la porte est gravé le blason des Frotier. Les ouvertures principales présentent de beaux encadrements moulurés datant de la fin du XVe siècle et sont surmontées d'un décor en accolade. La bretèche à trois sorties et à décors trilobés ainsi que les diverses canonnières et cheminées confirment la date de reconstruction. Les travaux de sauvegarde en cours ont permis la découverte d'une belle salle voûtée, probablement à vocation de réserve mais dont la fonction reste encore à préciser.


Et celui-là, il reste près des barriques !



Merci à Patrick qui a bien voulu nous accompagner pour nos visites de l'après-midi et à Christiane et leurs amis qui nous attendaient impatiemment pour une dégustation privée de beignets, confitures, cidre, etc......

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