dimanche 28 mars 2021

Un dimanche à St Sulpice les Feuilles

Petite gelée au départ de St Sulpice pour une rando d'une vingtaine de kilomètres mais on a tombé les vestes en fin de matinée....


Les origines du nom : St Sulpice est St Sulpice le Pieux, évêque de Bourges au VIIème siècle. L'appellation "les feuilles" rappelle bien sûr la présence d'une ancienne forêt, dont une partie fut défrichée au Moyen Age pour laisser la place aux champs.

Mais les animaux sont heureux




 
 





Sur le site des châtaigniers, "Petit Jean" : l'un d'eux a été répertorié en 1991 comme le châtaignier le plus remarquable de la Haute-Vienne. Agé de 560 ans, il mesure 11.5 m de circonférence. Un incendie de 12 heures l'endommagea en 1963. Un coin idéal pour une pause-café y a été aménagé, bordé par 2 vénérables châtaigniers dont l'un a été surnommé Petit Jean en souvenir de son propriétaire Jean Pithon.
Celui-ci a bien failli disparaître lorsque les membres d'une association se sont mis à le nettoyer pour le mettre en valeur. Un feu avait été allumé à proximité pour détruire les branches mortes. Une heure plus tard, le "vénérable" flambait. Son tronc, selon les dires, était devenu une véritable cheminée d'usine. Il a fallu l'intervention des pompiers pour circonscrire l'incendie. Tout le monde croyait l'arbre perdu. Mais la nature est tenace et il en fallait plus pour intimider le vieillard.

















Alors, est-ce l'endroit du pique-nique ? pas mal les sièges

















Le dolmen des Bras ou de l'Age-Maillasson : un dolmen est un mégalithe, ou construction en pierre, pour abriter des sépultures collectives. Les dolmens ont été érigés au néolithique entre 6000 et 2000 avant notre ère. Etymologiquement le terme "dolmen" est composé de deux mots d'origine bretonne : "dol" ou table et "men" ou pierre. A l'origine, les dolmens étaient recouverts de terre formant un tumulus ou de pierres formant un cairn. Ce dolmen a été classé au titre des monuments historiques le 6 février 1940. Depuis 1936, il est la propriété de la Société Archéologique et Historique du Limousin qui l'a reçu en don à fin de protection. La forme allongée et plus large par une extrémité de la table de ce dolmen rappelle très bien une pierre funéraire dont le dessus, assez régulièrement bombé, nous offre à peu près, vers son milieu, une saillie longitudinale qui en joint une autre transversale et qui demanderait toutes les deux bien peu de travail pour en faire une véritable croix. Une entaille de 8 cm de long et de profondeur, sur 3 de large, annonce une intention de destruction à laquelle elle n'a échappé que pour être en partie renversée puisqu'un des côtés repose sur le sol en poussant dehors un des piliers duquel elle a été enlevée. Dans ce mouvement de bascule, le côté opposé s'est élevé et a cessé de porter sur un des 4 supports qui s'y trouvent. Ces 4 piliers sont beaucoup plus longs que l'autre, disposition nécessaire pour donner primitivement à la pierre une position horizontale parce qu'étant sur le bord d'un coteau, le terrain est bien plus bas de ce côté. 
Le dessous est un peu concave, uni, semblable à l'intérieur d'une coquille bivalve.
La longueur est de 3.50 mètres, la largeur de 2 mètres et l'épaisseur, vers le milieu, de 50 cm. Les bords sont plus minces et présentent quelques traces de cassures faites pour régulariser le contour. L'existence de ces traces, la dureté de la pierre et l'égalité des surfaces portent fortement à croire que le monument a été travaillé. Il est, ainsi que les piliers, en granit, pierre de localité. (Elie de Beaufort - "Recherches archéologiques dans les environs de St Benoit du Sault - 1834")





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