mercredi 8 décembre 2021

Randonnée Fricassouse ?

Et oui, vous devez bien vous demander ce que veut dire "FRICASSOUSE" ? Voilà l'explication : les fricassous sont les habitants de CHATEAU-LARCHER. Le fricassou serait le petit lutin qui est devenu la mascotte de la cité castrale. Les gardiens de la mémoire locale vous expliqueront que l'origine de ce vocable, selon la légende, désigne soit une danse "la fricassée" que pratique encore le groupe de danse de l'Office de Tourisme "Les Fricastels", soit une façon de cuisiner les aliments dans une poêle ou une casserole, à l'aide de l'huile produite par les moulins à eau locaux (on en comptait au moins 3 à l'époque médiévale). Au fil des rencontres, le caractère et la personnalité du personnage se précisent. L'esprit fricassou c'est être rebelle, tenace, toujours en train de chercher à apporter quelque-chose à sa commune.

Pour la suite, ce sont les photos et les commentaires de Lysiane :

On monte sur un plateau qualifié de "pelouse sèche"





Le Dolmen d'Arlait : Fifi nous donne des informations

Mais comme la Bibiche est curieuse, voilà ce que j'ai trouvé :
Erigés vers 4500 avant J.C., ils ont été réutilisés vers 2500 avant J.C. Ces 3 monuments disposés en triangle sont distants d'une trentaine de mètres les uns des autres.
Les dolmens d'Arlait sont les vestiges de ce qui fut une vaste nécropole celtique. Mr Brouillet (Société des Antiquaires de l'Ouest) déclarait dans un rapport imprimé en 1864 dans les mémoires de la société : "les dolmens et tumulus du plateau de Château-Larcher, en nombre incalculable, peuvent être considérés comme des sépultures", et il ajoutait : "presque tous ont été fouillés déjà, et dans tous on a trouvé des ossements humains, de grossières poteries, des silex taillés, des armes de pierre, en os et en ivoire. Il est incontestable que toute cette contrée a été, à une époque bien éloignée, un centre habité d'une grande importance."
En 1792, le plateau de Thorus fut vendu révolutionnairement mais conserva son aspect primitif. En 1868, un nouveau propriétaire fit voler en éclats, au moyen de poudre, ces pierres tumulaires dans le but cupide d'en extraire quelques objets. Un dolmen entier mesurait près de 4 m de long sur 2.50 m de large. 
Au XIXème siècle, la plupart des mégalithes du plateau furent concassées pour empierrer les chemins des environs ou furent transportées dans les jardins de riches citadins en guise d'ornement.
Le dernier dolmen encore visible se situe à 15 minutes de marche du bourg.

Le Dolmen d'Arlait



Les grottes du Camp Alaric



Un p'tit "barriot" et sa loge de vigne

La Chapelle de Baptresse


Je suppose que Marie-Thé et Jean-Yves n'ont pas eu le temps de tout lire, alors la Bibiche a encore poussé sa curiosité....
L'église de Baptresse : la plus ancienne mention manuscrite de ce village se trouve dans le cartulaire de St Cyprien. Un premier manuscrit daté de 923, et le second de 938, mentionne l'existence de l'église carolingienne qui a succédé à un temple gallo-romain comme peut l'attester la découverte devant la façade de l'église d'un autel gallo-romain à quatre dieux (Mars, Vulcain, Hercule et Mercure), trouvé en 1835 et déposé depuis au musée de Poitiers.
Au vu de l'ancienneté de l'édifice, il est fort probable que son premier vocable fut celui d'un Saint Martyr des tous premiers temps chrétiens. Le vocable Notre-Dame de Baptresse n'est attesté qu'à partir du XVIIIème siècle.


Vitrail contemporain
Encore quelques explications sur ce vitrail :
L'association des Amis du Patrimoine a fait la proposition à la commune de remplacer les verres blancs des deux fenêtres par deux vitraux. Le projet a été confié à Jacques Vigot, artiste peintre habitant Château-Larcher, et les deux œuvres ont été réalisées par un maître verrier parisien, Ghislaine Levert. Le vitrail nord à la couleur dominante rouge représente la mort et le sang du Christ, le vitrail sud à dominante jaune rappelle la lumière et la Résurrection. Ces vitraux ont été inaugurés lors de la célébration d'une messe de l'Assomption le 15 août 2011. 

Croix de la passion présente dans l'église

L'ancienne croix de carrefour située à Baptresse, sur la route de Vivonne-Château-Larcher, à cause de ses extrémités fleurdelisées fut, dans le contexte révolutionnaire de 1830, préservée : on la retira de son lieu d'origine et on l'installa dans l'église. Communément appelée "croix du coq", ces croix de la passion, rares dans notre département, se différencient des autres par l'absence du Christ et par la présence des Instruments de la Passion. Il n'y a pas de règles pour la disposition des instruments fixés sur les traverses. Posées dessus, accrochées dessous, les échelles et les lances sont souvent en diagonale et en symétrie. Le coq est toujours en position sommitale. Il y a 41 Instruments de la Passion, mais ils sont rarement tous présents. 
La croix de Baptresse, bois peint du XVIIIème siècle, possède le coq, deux marteaux, trois clous, le titulus, deux lances croisées, deux échelles, deux paires de tenaille, le serpent de la tentation. Ses trois extrémités sont fleurdelisés.

A Rocquillon, château et Maison de Gardien du XIXème siècle

Jean-Luc et Marc à la cueillette du cresson
Le sac à déchets était vide, quelle aubaine....

A la fontaine d'Ecrouzilles

Restaurée dans les années 1980, la fontaine a été nettoyée par le chantier de jeunes de la Communauté de Communes Vonne et Clain en 2002.
Longtemps cette fontaine aux eaux limpides a alimenté en eau les habitants de Château-Larcher qui descendaient d'Ecrouzilles et du bourg pour puiser la bonne eau fraîche. L'eau de la Fontaine ne se boit plus. Cependant, la vallée qui l'entoure est des plus agréables et on appréciera d'y passer les quelques instants d'un repos bien mérité.


L'église Notre-Dame et St Cyprien

Située au cœur du village, l'église actuelle était à l'origine une chapelle prieurale, animée par quelques moines. En 1668, à la suite d'un effondrement du clocher, faute d'entretien, l'abside a été entièrement détruite et l'absidiole sud condamnée. Ces vestiges de l'abside ont été très bien restaurés il y a quelques années grâce à la Municipalité.
Château fort dans le bourg de Château-Larcher

Les gars admirent le mécanisme de la herse




2 commentaires:

  1. Eh ben heureusement pour nous, qu'elle est curieuse la Bibiche... cela permet de refaire la randonnée avec tous les renseignements historiques, bien au chaud devant l'ordinateur !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. En ce moment, la météo est idéale pour passer du temps à l'ordi, une aubaine pour aller "fouiner" sur Internet et mettre le blog à jour.

      Supprimer