Rando Mazerollaise

Ce matin, à Mazerolles, le ciel est encore bien gris et le jour a bien du mal à se lever. Mais peu de temps après notre départ, 5 magnifiques cerfs nous attendaient fièrement. 

Le clocher-mur de l'église Saint Romain

Le clocher-mur (ou clocher-arcade) : seul exemple du Montmorillonnais, il est composé de trois niveaux sur une corniche soutenue par neuf modillons représentant des têtes animales ou humaines. Deux arcades sont surmontées de deux autres légèrement en retrait. Le fronton triangulaire et la croix, touchés par la foudre le 22 mai 1918 ont été refaits.

Au loin, 5 cerfs nous observent

Surprenant, ce ne sont pas les égouts mais le début du tunnel pour passer sous la R.N. 147 

Tout le monde a réussi à sortir

Mais la reine à JBB pour la matinée, c'est Fabienne

La table "mouffue" de la pause-café

Le dolmen de Loubressac, classé monument historique le 20 Novembre 1974

Le pigeonnier de la Maigne

Le lieu est cité vers 1080 dans les archives de l'abbaye St Cyprien de Poitiers. Le pigeonnier circulaire, construit en pierre, est aujourd'hui en ruines. Il s'agit d'un colombier à pied, les boulins partant du bas de la construction, qui devait compter à l'origine environ 1480 boulins. Il peut être daté du XVIème siècle.

Un tunnel tout proche que Jean-Claude est allé explorer

Et les curieux vont le suivre

La chapelle du XIXème siècle

Au XIXème siècle, la construction d'une nouvelle chapelle est réalisée par les autorités religieuses. Les cérémonies officielles sont alors célébrées dans ce sanctuaire moderne. Cependant de nombreux fidèles continuèrent d'aller à l'ancienne chapelle (la chapelle St Sylvain) pour suivre les rites ancestraux.

La chapelle St Sylvain

La chapelle encore visible aujourd'hui, est le vestige d'un ancien prieuré cure qui dépendait à l'époque médiévale de l'abbaye d'Airvault (Deux-Sèvres). Les mentions les plus anciennes datent de 1232. La paroisse de Loubressac a été réunie à celle de Mazerolles au XVIIème siècle (avant 1696). A la révolution, le prieuré a subi un incendie et est passé dans le domaine privé, tout en restant un lieu de pèlerinage. 

Blaireau ou pas blaireau ?

La minoterie du Pont

Elle est édifiée en deux campagnes, en 1868 et 1870, pour M. Escouault. En 1889, elle devient la minoterie Dupont Frères, avec une production journalière de 200 quitaux. Un second magasin est édifié en 1896 pour M. Métayer. En 1895, une turbine de 25 ch. avec une chute d'eau de 1.10 m met en mouvement douze paires de meules et cinq machines à cylindres. Puis, en 1901, la force motrice est de 45 ch. En 1938, l'entreprise appartient à Maurice Levy, qui produit 82800 quintaux par an. La fabrication de farine panifiable a cessé en 1965 et l'activité de négoce d'alimentation animale s'est poursuivie jusqu'à la fin des année 60.

Le système de mouture sur cylindres, qui s'impose rapidement en France à partir de 1885, remplace progressivement les meules. Cette nouvelle technique permet d'accroître considérablement la capacité de production des moulins et fait entrer la meunerie dans l'ère industrielle. Ces moulins deviennent alors des minoteries. Cet ensemble est l'un des plus importants du Montmorillonnais. Il fait aujourd'hui l'objet de restaurations.

Céréopses cendrés

Le Céréopse cendré est une espèce d'oiseau de la famille des Anatidés. C'est la seule espèce du genre Céréopsis. Cet ansériné (la sous-famille des cygnes et des oies) est en réalité apparenté au Coscoroba blanc. C'est une espèce trapue au plumage gris uni. Elle mesure entre 75 et 100 cm de longueur pour une envergure de 150 à 190 cm. Elle pèse entre 3 et 7 kg. Le bec est muni d'une cire vert pâle qui cache presque toute la mandibule supérieure. Les femelles lancent des grognements porcins assez graves. C'est la raison pour laquelle on surnomme cet oiseau l'oie-cochon. 

L'oiseau est parfois appelé en anglais "pig goose" (oie cochon) en raison de son cri particulier.

Cet oiseau fréquente les plaines côtières et les lacs d'eau douce ou saumâtre d'Australie méridionale. C'est une espère sociable bien que les adultes défendent vigoureusement leurs nids contre les autres individus de l'espèce. Le couple est fidèle pour la vie, la reproduction ayant lieu entre décembre et février. Elle se nourrit en broutant dans les prairies et ne nage que rarement. Le céréopse cendré a une population comprise entre 16 000 et 18 000 individus. L'espèce n'est pas menacée.

Photo provenant d'un site d'oiseaux pour voir le bec vert

Total au compteur : 16 km